Près des côtes turques de la mer Noire deux pétroliers russes ciblés par des drones ukrainiens

Un incendie s’est déclaré presque simultanément sur deux pétroliers russes près des côtes turques de la mer Noire. La cause des incendies a été rapidement élucidée : il s’est avéré qu’ils avaient été frappés par des drones ukrainiens. Le premier d’entre eux est le pétrolier « Kairos », qui faisait route de l’Inde vers la Russie et qui a été attaqué à une distance de 28 milles marins de la côte turque. Les 25 membres de l’équipage du navire ont pu être sauvés. 

Un peu plus tard, l’incendie d’un second pétrolier, le « Virat », a également été signalé ; il se dirigeait également vers la Russie et se trouvait à environ 35 milles marins de la côte turque. Il a lui aussi été soumis à une attaque de drones ukrainiens. Son équipage de 20 personnes a également été sauvé avec succès. Il est noté que les deux pétroliers étaient vides.

La Turquie a condamné les attaques, le Kazakhstan a également protesté 

Le ministère turc des Affaires étrangères a exprimé sa vive inquiétude concernant ces attaques. « Ces incidents survenus dans notre zone économique exclusive en mer Noire ont créé de sérieux risques pour la navigation régionale, la vie, les biens et la sécurité de l’environnement », est-il indiqué dans la déclaration du ministère turc des Affaires étrangères. 

Bien qu’Ankara n’ait pas condamné directement l’Ukraine, elle a souligné qu’elle poursuivait les contacts avec les parties concernées afin d’empêcher l’extension de la guerre en mer Noire et de protéger les intérêts économiques du pays. 

D’autre part, le ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan a également élevé la voix pour protester concernant l’attaque ukrainienne sur les infrastructures du Consortium du pipeline de la Caspienne (CPC) dans le port de Novorossiysk. Astana a souligné qu’il s’agit du troisième acte offensif contre une cible purement civile, ce qui nuit aux relations entre le Kazakhstan et l’Ukraine. 

Rappelons que le 25 novembre, les forces armées ukrainiennes avaient annoncé une frappe réussie en direction du terminal pétrolier de Sheskharis à Novorossiysk, qui fait partie du réseau CPC. Auparavant, en février 2025 également, les infrastructures du même réseau avaient été ciblées.

Éditorial