Josep Borrell

Le 13 juin, lors de la discussion au Parlement européen sur le thème « Les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et la situation dans le corridor Artsakh-Berdzor », Josep Borrell, le Haut-commissaire aux affaires étrangères et à la politique de sécurité de l’Union européenne, a déclaré que la mise en place d’un point de contrôle par l’Azerbaïdjan sur le corridor de Berdzor va en contresens aux efforts déployés par les partie pour établir la confiance.

Lors de la séance de questions-réponses, le membre du Parlement européen, François-Xavier Bellamy, a critiqué le blocage du corridor de Berdzor :
« La Cour internationale de justice a condamné le blocus par l’Azerbaïdjan, mais son terrorisme d’État n’a pas été puni. Et la Commission européenne, apparemment, n’est pas en mesure de condamner correctement une violation aussi grave des droits fondamentaux du peuple d’Artsakh », a déclaré le député français.

François-Xavier Bellamy

Répondant à cette critique, Borrell a déclaré que le corridor de Berdzor est en dehors de la zone géographique de responsabilité de la mission d’observation de l’Union européenne. « Il y a des zones territoriales, des sections frontalières avec l’Arménie, d’où l’on voit ce qui se passe au col de Berdzor. Cependant, le corridor lui-même ne relève pas de la compétence de la mission et de sa responsabilité. Nous essayons maintenant de trouver une solution à ce problème », a-t-il précisé.

Le vice-président de la Commission européenne Borrell a également déclaré qu’une réunion à cinq très importante s’est tenue en Moldavie et qu’une réunion avec le président du Conseil européen Charles Michel est prévue en juillet à Bruxelles, avant d’ajouter que les efforts pour résoudre le conflit arméno-azerbaïdjanais se poursuivent.

Dans le même temps, Borrell n’a pas manqué l’occasion pour souligner que « L’Union européenne n’a pas l’intention d’utiliser la force pour imposer quoi que ce soit à l’Azerbaïdjan. »