En Turquie, la question des paris illégaux domine l’actualité ces jours-ci. En effet, un scandale majeur a éclaté dans le domaine du football professionnel. Des joueurs des plus grands clubs aux nombreux arbitres ont été arrêtés pour des accusations de fraude.

Étant donné le caractère négatif de ce phénomène « d’actualité », il a naturellement été jugé nécessaire de ne pas en exclure les Arméniens.

Ainsi, le journal nationaliste et pro-gouvernemental turc Yeni Şafak rapporte que l’acte d’accusation dans l’affaire de la plateforme de paiement en ligne « Papara » concernant les paris illégaux en Turquie a été rendu public. Selon le journal, il y est mentionné que les sites de paris illégaux opérant en Turquie utilisent des systèmes créés en Suisse, en Arménie et au Royaume-Uni.

« L’infrastructure technique des paris illégaux serait fournie par l’Arménie et la Grande-Bretagne »

Selon le témoignage d’un « témoin secret » inclus dans les conclusions, « Betradar » (basé en Suisse) fournit les cotes et les données des paris sportifs, « Evolution Gaming » propose des services de casino en direct, tandis que l’infrastructure technique est assurée par « Betconstruct », opérant en Arménie et en Grande-Bretagne.

Le témoin secret a déclaré : « 60 % du marché des paris illégaux en Turquie sont contrôlés par des Arméniens. Au cours des 10 premiers jours de chaque mois, environ 10 millions d’euros en BTC sont envoyés de Turquie à Erevan ou à Londres ». Il a ajouté que la somme annuelle transférée de Turquie à l’étranger par des voies de contrebande via les paris illégaux s’élève à environ 2 milliards de dollars.