Le 20 janvier, sur la chaîne d’information LCI, la journaliste Catherine Jentile a présenté avec justesse et sans mâcher ses mots la crise humanitaire créée par le blocus du corridor de Berdzor.

Même si des présentations aussi justes et courageuses ne changent rien à la douleur de la population de l’Artsakh qui souffre aujourd’hui à chaque phase de son quotidien, cependant, elles mettent un peu de baume au cœur. 

Après avoir expliqué aux plus mal informés les circonstances qui donnent au couloir de Berdzor son importance vitale, la journaliste a montré à l’aide de courtes séquences d’images les magasins complètement vides en Artsakh, l’état lamentable des hôpitaux, les « écologistes » azerbaïdjanais bloquant le passage, et après avoir rappelé que il n’y a plus de carburant pour les voitures, le gaz et l’électricité sont coupés, alors que la température est tombée à -8, a-t-elle demandé, comment peut-on expliquer que les actions de ces « écologiqtes » puissent conduire à une situation aussi désastreuse pour toute la population de l’Artsakh, si ce n’est par les instructions de Bakou.

Répétant à de nombreuses reprises qu’Aliev est un dictateur, voire dix fois pire que Poutine à en juger par les rapports de l’Amnistie internationale, la journaliste a reproché à la communauté internationale de fermer les yeux sur ce point sombre, de rester indifférente à un si grand désastre humanitaire, de ne poursuivre que ses propres intérêts, en citant l’exemple de la célèbre déclaration d’Ursula von der Leyen concernant le « partenaire fiable » à l’adresse de l’Azerbaïdjan.

Afin de souligner que Bakou tente de mettre la main sur tout avec diverses formes de corruption, la journaliste a également rappelé le financement par l’Azerbaïdjan des fouilles entreprises au Vatican, pour conclure qu’ainsi le régime d’Aliev tente de séduire la communauté chrétienne, pour l’attirer de son côté, contre les Arméniens, eux aussi chrétiens.