Les 100 jours du mandat de Ruben Vardanian

 

« Se battre, c’est faire un très gros travail, sérieux, quotidien dans tous les sens »

Ruben Vardanian, ministre d’État et chef du Centre d’information de la République d’Artsakh, a invité les chefs des organes de l’État et des administrations régionales à une consultation élargie le 17 février.

Il a présenté les travaux réalisés et prévus durant les 100 jours de son mandat, notant qu’en raison des circonstances, 67 de ces 100 étaient des jours de blocus.

Vardanian a présenté en détail les principes de l’activité du gouvernement, les défis existants, les priorités et les principales directions dans lesquelles les activités ont été menées et doivent être poursuivies. Il a également parlé des dangers et des travaux non accomplis.

Rappelant qu’il y a 35 ans, ces jours-ci, le Mouvement du Karabakh a pris naissance, Ruben Vardanian a noté que la lutte des Arméniens d’Artsakh se poursuit encore aujourd’hui. « A cette époque, les gens sont descendus dans les rues et ont dit que le Haut-Karabakh devait être libre et arménien. Peu de gens croyaient qu’il était possible de changer la situation. Mais vous l’avez fait, et c’est très symbolique que nous en reparlions en février aujourd’hui et que nous soyons face à l’obligation de prendre une décision », a-t-il déclaré et poursuivi :  « Ces derniers mois, j’ai beaucoup entendu : que veut dire lutter ? Je dis, premièrement, se battre, c’est avoir la volonté, et deuxièmement, vous devez  faire des pas importants. Combattre, ce n’est pas seulement se préparer à la guerre, combattre, c’est faire un travail très important, sérieux, quotidien, dans tous les sens. »

Vardanian a souligné que malgré la crise et les difficultés du blocus, le peuple d’Artsakh est prêt à se battre et n’y est pas indifférent. « La crise a montré que nous avons un peuple très fort. Quand  la foi est là, les gens sont prêts à tout pour endurer. L’attitude du citoyen d’Artsakh a aidé non seulement lui-même, mais l’ensemble du monde arménien. En ce sens, nous devons comprendre que cette unité, qui s’est manifestée ces jours-ci, est notre succès, et nous devons pouvoir la maintenir », a-t-il conclu.