L’état-major du président azerbaïdjanais Ilham Aliev a invité les représentants de la République d’Artsakh à se rencontrer à Bakou.
Selon l’agence APA, l’Azerbaïdjan propose à présent de tenir la prochaine réunion à Bakou dans les jours qui viennent, pour discuter des questions du soi-disant « réintégration », « mise en œuvre de projets d’infrastructures » en Artsakh.
Notons que Hikmet Hadjiev, l’assistant du président azerbaïdjanais pour les questions de sécurité, a déclaré que Bakou juge inacceptables les tentatives des autorités arméniennes d’inclure la question d’Artsakh dans l’accord de paix.
Il a également ajouté que les droits et la sécurité des Arméniens vivant au Haut-Karabakh « seront déterminés conformément à la Constitution et aux lois de l’Azerbaïdjan ».
Stepanakert est prêt pour une réunion, mais pas à Bakou et pas avec l’ordre du jour de l’Azerbaïdjan
En réponse à cette invitation du bureau d’Aliev, Stepanakert a annoncé que les réunions avec les représentants de l’Azerbaïdjan peuvent avoir lieu uniquement avec la médiation des casques bleus russes et à l’endroit où la réunion précédente a eu lieu. Le 1er mars, les parties ont eu une réunion au quartier général des forces russes de maintien de la paix stationnées à Ivanian.
Le ministère des Affaires étrangères de l’Artsakh a également affirmé que l’ordre du jour devrait inclure les questions humanitaires, les infrastructures, ainsi que des questions techniques « sans leur politisation inutile ».
Stepanakert a également souligné que les négociations visant au règlement global du conflit devaient se dérouler dans un format internationalement reconnu et approuvé, « dans des conditions qui garantissent l’égalité des droits des parties et le respect des engagements ».
Le même jour, le 13 mars, les forces parlementaires de l’Artsakh ont également répondu à l’invitation azerbaïdjanaise, affirmant qu’elles considèrent les pourparlers sur le dialogue direct comme inacceptables dans les conditions où « l’Artsakh est bloqué, la population civile est terrorisée et des policiers sont mitraillés ».