Visite à Syunik de la délégation de la région Auvergne-Rhône Alpes conduite par Laurent Wauquiez 

Wauquiez : « La France doit exercer une pression maximale pour que la route soit ouverte, au moins pour l’aide humanitaire, dans un premier temps  »

Le 29 mars au matin, la délégation de la région Auvergne-Rhône Alpes, conduite par le président du Conseil régional, Laurent Wauquiez, est arrivée à Syunik pour une visite de deux jours.

La délégation comprend des maires de la région (Valance, Décines-Charpieu, Vienne), des membres du Conseil régional, les ambassadrices Hasmik Tolmajian, Anne Louyot, des représentants des secteurs économiques, culturels, éducatifs, ainsi que des organisations arméniennes de France, des journalistes…

Aux portes de Syunik, les invités ont été accueillis par le gouverneur de Syunik, Robert Ghoukassian, et des représentants de l’administration régionale.

Le même jour, la délégation a visité le site appelé Karmir hogh, qui se situe à l’entrée du couloir bloqué de Berdzor, où Laurent Wauquiez a déclaré vouloir prouver au monde que la France est aux côtés de son pays ami, l’Arménie. Il s’est dit préoccupé par la crise humanitaire due à la fermeture du couloir depuis plus de cent jours, jugeant ce comportement de l’Azerbaïdjan inacceptable.

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans son intervention, a appelé à une forte pression de la France pour parvenir à l’ouverture du couloir.

« Nous sommes venus rappeler au monde les 150 000 personnes qui vivent en Artsakh, elles sont coupées du monde, elles n’ont pas assez de nourriture et de fournitures médicales, c’est tout simplement désastreux. Aujourd’hui, le monde se concentre sur l’Ukraine, ce qui est compréhensible, mais nous ne pouvons pas oublier l’Artsakh, car s’il y en a un, cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas un autre. Les deux sont tout aussi importants pour nous. Il est très important que la communauté internationale réagisse et que la France exerce une pression maximale pour que la route soit ouverte, au moins pour l’aide humanitaire, dans un premier temps. Il est important pour moi d’être à l’entrée du corridor, pour montrer que la France est aux côtés de l’Arménie et de l’Artsakh. »

Le même jour, à Syunik, Wauquiez a également signé un accord de coopération avec la province arménienne sur l’approfondissement des relations.