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« Artsakhpress » : Dimanche 10 septembre, M. Samuel Chahramanian, le Président nouvellement élu de la République d’Artsakh, a prêté serment sur la Constitution et un Évangile du 17e siècle. Le nouveau Président a ensuite été béni par le père Minas Movsissian, doyen du clergé du diocèse de l’Artsakh.
Le Président par intérim de l’Assemblée nationale, M. Gaguik Baghunts, a félicité Samuel Chahramanian au nom du Parlement.
Étaient présents les trois précédents Présidents de la République d’Artsakh : Arkadi Ghoukassian, Bako Sahakian et Araïk Harutunian ainsi que des représentants du pouvoir exécutif.
« Cher M. Chahramanian,
Au nom du clergé et du peuple des fidèles du diocèse d’Artsakh, nous vous présentons nos sincères félicitations à l’occasion de votre élection aux hautes fonctions de Président de la République d’Artsakh.
En ces temps d’épreuves et de difficultés pour l’Artsakh, les regards de l’ensemble du peuple artsakhiote sont tournés vers vous, attendant avec espoir une issue positive aux épreuves et aux privations auxquelles il a volontairement concédé. Le joug est certes lourd, mais pour un chrétien, tout joug devient doux et supportable s’il est porté avec amour et au nom d’un idéal sacré (NDT : Cette phrase fait référence au verset 13 du Chapitre 11 de l’Évangile selon Saint Mathieu : «Mon joug est doux, et mon fardeau léger »).
Parce que nous connaissons bien votre itinéraire personnel et votre grande contribution à l’édification de l’État de l’Artsakh, nous sommes convaincus que vous continuerez à servir notre peuple avec le même zèle dans ce nouveau poste.
Cela fait 32 ans que le peuple d’Artsakh qui est à l’avant-garde de la lutte pour l’existence et la dignité du peuple arménien endure, et continue d’endurer, d’innombrables épreuves et souffrances. Aujourd’hui, plus que de toute autre chose, il a besoin d’amour et de sincérité, en particulier de la part de ses dirigeants.
Le climat de solidarité et d’union qui existent dans la vie publique de l’Artsakh doivent devenir un solide fondement pour notre combat et la force motrice du peuple arménien uni.
Voilà pourquoi nous avons aujourd’hui plus besoin de sagesse que de force et de courage. Sans sagesse, tout peut se transformer en mal. La Sainte Bible nous enseigne que « la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse» (Psaume 111, 10).
Une foi forte en Dieu et une conscience claire sont un solide rempart pour chacun d’entre nous et pour la nation toute entière : « Si Dieu ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si Dieu ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain ».
Inspirés par ces beaux versets du Psaume 127, nous prions pour que vous puissiez adoucir les peines de notre pays avec sagesse et prudence afin d’assurer une vie paisible aux Arméniens d’Artsakh, dans la patrie qui leur a été donnée par Dieu.
Dieu bénisse votre nouvelle mission.
Avec nos bénédictions
Évêque Vrtanès Abrahamian»
Traduction : S. Sukiasyan
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