Ce vendredi 21 février, le premier anniversaire de l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian a été célébré à l’initiative de l’ANACRA (Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens) avec une solennité particulière pour honorer la mémoire de ces résistants communistes qui ont lutté contre le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette commémoration souligne non seulement leur sacrifice, mais aussi les valeurs de résistance et de liberté qu’ils incarnaient. 

Une cérémonie d’hommage s’est tenue sous le Haut Patronage de la ministre déléguée chargée de la mémoire des anciens combattants, représentée par M. David Dominé-Cohn – qui, d’ailleurs, a mal prononcé le nom de Manouchian en le transformant en “Manoukian”. Un public nombreux était présent à cet événement.

Des discours ont été prononcés par des représentants du gouvernement, des associations d’anciens combattants, dont M. Léon Hovnanian (ANACRA), ainsi que des membres de la communauté arménienne, notamment M. Armen Khatchatrian, ambassadeur d’Arménie, Mme Katia Guiragossian, petite-nièce de Mélinée Manouchian, et M. Jean-Pierre Sakoun, président du Comité pour l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian. Étaient également présents M. Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, ainsi que les élèves de l’École arménienne d’Alfortville, qui ont brièvement pris la parole pour rendre hommage à ces héros de la Résistance.

Cette célébration a également été l’occasion de réfléchir à l’importance de la mémoire collective et de la lutte contre toutes les formes de totalitarisme et de discrimination, afin que le sacrifice de ces hommes et femmes ne soit jamais oublié.

Cette commémoration fait suite à la cérémonie solennelle d’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, de son épouse Mélinée et de leurs 22 camarades de résistance, qui s’est déroulée le 21 février 2024. Cet événement marquait le 80e anniversaire de l’exécution du Groupe Manouchian par les nazis le 21 février 1944.

L’hommage rendu à Manouchian et à ses compagnons d’armes souligne la reconnaissance de la France envers ces résistants étrangers qui ont combattu pour la liberté durant la Seconde Guerre mondiale. Leur panthéonisation représente une étape importante dans la mémoire collective française, honorant le sacrifice de ces combattants de l’ombre longtemps oubliés.

 Schanth VOSGUERITCHIAN