Pachinian : « On ne peut pas produire de cognac en Arménie, comme on ne peut pas produire de Djermouk à Dilidjan »

L’économie arménienne doit correspondre aux normes internationales, car les pratiques qui en sortent limitent la souveraineté du pays. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Pachinian le 23 octobre, lors de la séance de questions-réponses avec le gouvernement, en abordant les plaintes des opérateurs économiques internationaux.

Le Premier ministre a rappelé qu’il exhortait les opérateurs économiques à se conformer aux normes depuis 2018. « J’ai prévenu dès 2018 : « Mettez-vous aux normes, cessez ces pratiques ! » Est-il normal, par exemple, que lors de mes déplacements à l’étranger, une grande entreprise internationale demande à me rencontrer et qu’au lieu de discuter investissement comme je m’y attends, elle vienne se plaindre : « Votre pays contrefait nos produits » ? Que suis-je censé répondre face à cela ? », a déclaré Pachinian.

Selon le Premier ministre, l’un des principaux problèmes de l’Arménie est que certaines productions sont basées non pas sur la qualité ou la légalité, mais sur des appellations formelles, ce qui nuit à la réputation du pays. « On ne peut pas produire de cognac en Arménie. Comme on ne peut pas produire de Djermouk à Dilidjan, on ne peut pas non plus produire de champagne en Arménie, comprenez-vous ? », a noté le Premier ministre.

Pachinian a également ajouté que la production non conforme aux normes constitue une menace pour l’indépendance du pays. « L’existence de produits non conformes aux normes est un levier pour limiter notre souveraineté », a-t-il dit.

Éditorial