LA HONTE – L’Italie « complice fiable » de l’Azerbaïdjan

Le 12 janvier à Bakou, l’Azerbaïdjan et l’Italie ont réaffirmé leur intention de renforcer leur coopération militaire lors d’une rencontre entre Zakir Hassanov, ministre de la guerre d’Azerbaïdjan, et son homologue italien, Guido Crosetto. 

Hassanov a indiqué que la coopération entre Bakou et Rome se poursuit dans le domaine des manœuvres militaires et dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). Il a ajouté qu’ils « œuvraient à renforcer la coopération militaire entre les deux pays », soulignant que la visite de Crosetto à Bakou, constituait un « nouveau départ en matière de coopération dans le domaine militaire ».

Le communiqué final publié par AZERTAC indique qu’ « au terme de leur rencontre, les deux ministres ont signé un protocole de coopération entre les deux pays dans le domaine de la formation militaire ». 

Tournant le dos à son histoire et à ses valeurs, l’Italie qui, rappelons-le,  se chauffe au gaz  azerbaïdjanais, ferme donc les yeux sur les crimes passés, présents et à venir du « Mussolini caucasien » et prend le parti d’ignorer le nettoyage ethnique en cours en Artsakh. Mais il est vrai que l’Italie n’est pas le seul pays membre de l’UE dans ce cas.

Sahak SUKIASYAN