Le récent voyage du président du FC Barcelone Joan Laporta à Bakou a souligné sa relation grandissante avec le régime autoritaire azerbaïdjanais, car il a offert au dictateur Ilham Aliev un maillot personnalisé de Barcelone signé par les joueurs du club. Cette visite, encadrée comme un effort pour développer les liens du football – y compris les plans d’une Académie de football de Barcelone en Azerbaïdjan – a coïncidé avec le procès en cours des prisonniers arméniens et le neuvième jour d’une grève de la faim par le philanthrope Ruben Vardanian.

Laporta a rencontré Aliev pour discuter de la collaboration sportive, l’infrastructure de football azerbaïdjanaise jouant un rôle clé dans les pourparlers. L’échange de maillots, un geste diplomatique coutumier, symbolisait la bonne volonté entre le club et la dictature azerbaïdjanaise.

Barcelone, un club qui s’est depuis longtemps fier de son éthique «Més que un club» et de son histoire de défense des droits de l’homme, fait maintenant l’objet d’un examen minutieux pour s’aligner sur un régime réputé pour l’oppression politique, la corruption et les persécutions ethniques. La visite s’est produite alors que les prisonniers arméniens étaient confrontés à des procès fictifs à Bakou, largement condamnés pour des motivations politiques, et que Vardanian, illégalement détenu par les autorités azerbaïdjanaises, a poursuivi sa grève de la faim en protestation.

Ce n’est pas le premier engagement de Laporta avec l’Azerbaïdjan ; il s’est précédemment rendu à Bakou pour la COP29 en novembre 2024, renforçant ainsi un schéma de renforcement des liens avec le régime. Alors que le FC Barcelone élargit sa marque mondiale, la décision de Laporta de s’engager avec le dictateur Aliev soulève de sérieuses inquiétudes éthiques, remettant en question si les valeurs du club s’alignent vraiment sur ses actions.

Laporta, président du FC Barcelone, prêt à s’associer à un régime génocidaire pour de l’argent

Par sa visite en Azerbaïdjan, Laporta fait la promotion du régime fasciste de Bakou qu’il soutient et il devient de facto complice du Génocide des Arméniens d’Artsakh de 2020-2023.

Comme Lionel Messi, Luis Suárez, Sergio Busquets et Jordi Alba, il s’était d’ailleurs rendu à l’allée des héros sur la tombe d’Heydar Aliev en 2024 pour y déposer une couronne. 

Par ces agissements, le FC Barcelone a sali à jamais les valeurs du peuple catalan qu’il prétend représenter.