Une session élargie du Conseil de sécurité d’Artsakh s’est tenue le 18 janvier conduite par le Président de la République, Araïk Haroutunian, à laquelle ont également participé les représentants des forces politiques de l’Assemblée nationale.
Les conséquences de la crise humanitaire en Artsakh, qui dure depuis 38 jours en raison de la fermeture de l’autoroute Stepanakert-Goris par l’Azerbaïdjan, ont été présentées, et les moyens de les surmonter ont été discutés.
Le président de l’Artsakh a informé que le 15 janvier, grâce à la médiation de la partie russe, le contact a été établi avec la partie azerbaïdjanaise afin de résoudre la situation, mais aucun progrès n’a été enregistré dans le sens de la réouverture de la seule route reliant l’Artsakh au monde extérieur. Bien au contraire, de nouveaux problèmes graves ont fait surface, comme la rupture d’approvisionnement en gaz le 17 janvier.
Pourtant, le ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov, avait vraisemblablement placé de sérieux espoirs dans la rencontre susmentionnée entre les parties artsakhiote et azerbaïdjanaise, en supposant que la question du corridor de Berdzor serait réglée.
Il a affirmé avoir rencontré le 17 janvier son homologue azerbaïdjanais, Ceyhun Bayramov, à qui il aurait rappelé que le corridor de Berdzor, selon l’accord tripartite du 9 novembre 2020, devrait être ouvert aux citoyens, au transport de marchandises et aux moyens de circulation.
Lavrov a noté que dans cet accord, il est tout particulièrement stipulé que le fret militaire ne doit pas être transporté par cette route.
« Maintenant, nos experts militaires étudient les informations rapportées par les Azerbaïdjanais selon lesquelles la partie arménienne a transporté des mines à travers ce couloir, puis ces mines ont été utilisées en violation de l’accord tripartite pour miner les zones adjacentes aux positions azerbaïdjanaises », a déclaré Lavrov.
