Noubar Afeyan. « Il y a 100 ans et aujourd’hui le rêve est le même : s’unir, s’organiser et avoir une Arménie indépendante »

Le 11 mars, le cofondateur et coprésident de l’initiative « Futur arménien », Noubar Afeyan, s’est adressé aux journalistes. Faisant référence au problème de l’Artsakh, il a fait part de son espoir que l’Artsakh deviendra autodéterminé et que le peuple de l’Artsakh décidera lui-même de son sort, de son propre avenir. « Actuellement, l’avenir incertain met beaucoup de pression sur la vie quotidienne des Arméniens d’Artsakh, car lorsqu’il n’y a pas de confiance dans l’avenir, les familles s’inquiètent », a-t-il déclaré.

Parlant de l’initiative « Futur arménien », il a exprimé l’espoir que de nouvelles idées sur un avenir réaliste verront le jour lors de ce forum, et qu’on pourra progresser en les mettant en œuvre.

« Le forum est un rassemblement civil. Dans le monde arménien, il n’y a pas beaucoup d’habitude de parler de l’avenir, d’exprimer des idées, de décider quel serait l’avenir le plus réussi et le plus réaliste. Lors de ce forum, nous saurons quelle est l’opinion du peuple sur ces questions et nous avancerons en conséquence », a-t-il souligné, espérant que les résultats des discussions seront acceptables pour tous, y compris le gouvernement arménien.

« Ce forum est différent des autres parce que les participants sont différents. Ils ont été choisis au hasard et représentent les Arméniens d’Arménie, d’Artsakh et de la diaspora. Ce sont simplement des Arméniens qui souhaitent participer aux discussions sur des questions importantes. De plus, le format est complètement différent. On ne s’assoit pas ici pour écouter des conférences, mais on parle ensemble, même on discute si nécessaire. Le vote final déterminera quelles sont les questions les plus importantes que nous devons traiter. Quels plans y a-t-il pour la construction de notre avenir, que nous pouvons suivre », a déclaré l’Afeyan.

Il a également ajouté : « Nous avons des racines dans différentes parties du monde. Ma famille est venue d’Ourfa il y a cent ans. Il y a trente ans, on nous a donné l’opportunité de nous occuper de notre avenir, mais, malheureusement, nous ne l’avons pas saisie à cause de divers soucis… Le rêve d’il y a 100 ans et notre rêve aujourd’hui est le même : s’unir, s’organiser et avoir une Arménie indépendante. »