Dans le cadre du « Congrès international consacré à la protection de la nature et de l’environnement » organisé en République de l’Altaï de la Fédération de Russie, Voskehat Grigorian, cheffe du département des espaces naturels protégés et de la politique de biodiversité du ministère arménien de l’Environnement, a présenté la nature de l’Arménie et ses potentialités d’écotourisme.

Dans son intervention, Grigorian a souligné que l’Arménie se trouve au carrefour de deux régions importantes du monde, considérées comme des « points chauds » mondiaux en matière de biodiversité.

« Notre petit pays, mais riche, compte environ 3 800 espèces végétales et plus de 17 000 espèces animales, dont une part considérable est endémique et rare. Les espaces naturels protégés couvrent plus de 13 % du territoire arménien, comprenant 3 réserves naturelles, 4 parcs nationaux, 27 réserves d’État et 233 monuments naturels », a-t-elle précisé, ajoutant que dans le domaine de l’écotourisme, l’Arménie peut tout proposer : randonnées, observation d’oiseaux, sports de montagne, excursions d’aventure aquatique, itinéraires cyclables, tourisme rural et programmes éducatifs écologiques.

Voskehat Grigorian a mis en avant les réserves de Khosrov et de Chikahogh, le parc national de Dilijan et le lac Sevan comme destinations phares de l’écotourisme.

« Dans le domaine de la conservation de la biodiversité, l’Arménie met systématiquement en œuvre des programmes de réformes législatives et réglementaires, de surveillance durable des espèces animales, ainsi que des projets de restauration des populations du léopard du Caucase, du bezoar, du mouflon arménien (mouton de montagne transcaucasien), du cerf noble et du poisson ichkhan du lac Sevan », a-t-elle souligné, invitant ses collègues en Arménie pour le congrès COP17, afin de contribuer ensemble aux stratégies mondiales de biodiversité.