L’information est publiée par tous les médias azerbaïdjanais « La première Vice-présidente de la République d’Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva, a adressé une lettre à Audrey Azoulay la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour mettre fin à son mandat d’ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO ».
Tous les amis de la Paix, de la Démocratie, de la de la Culture, de l’Education et des Arts ne peuvent naturellement que se féliciter de sa décision qui met fin à une situation d’incongruité absolue puisque le duo qu’elle forme avec son mari est l’ennemi acharné de toutes ces valeurs. Mme Aliev aura sans doute eu un moment de lucidité et de réalisme. On ne peut donc que s’en féliciter tout en regrettant que l’UNESCO ait eu l’idée de la nommer à ces fonctions.
Dans sa lettre de démission, après avoir brossé un tableau élogieux de son activité auprès de l’UNESCO, Mme Aliev attire l’attention de Mme Azoulay sur « le vandalisme et la politique menée par l’Arménie contre le patrimoine culturel et les monuments historiques de l’Azerbaïdjan pendant la longue période d’occupation de près de 30 ans ». Elle l’informe également qu’après la « libération des territoires de l’Azerbaïdjan de la longue occupation au terme de de la Guerre patriotique », elle participe activement à la restauration et à la revitalisation à grande échelle de la région et qu’il il lui est impossible de remplir les fonctions d’Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO compte tenu de son rôle particulier dans cette « reconstruction ». Elle y exprime également « l’espoir de l’envoi le plus rapidement possible de la mission de l’UNESCO dans les territoires libérés, pour évaluer les dommages causés au patrimoine culturel de l’Azerbaïdjan à la suite de l’occupation de l’Arménie ».
Madame Aliev termine sa lettre en déclarant que « l’Azerbaïdjan continuera à défendre les principes fondamentaux de l’UNESCO et à promouvoir le développement de la coopération avec l’organisation », ce qui ne peut naturellement que nous inquiéter …
Sahak Sukiasyan