Dans le cadre des Journées Arméniennes organisées par l’Association ARTMONDIA en partenariat avec la municipalité de Charenton, le 5 octobre 2025, un concert de musique et de chants d’Arménie a eu lieu dans la Chapelle de Conflans à Charenton-le-Pont.
Après le discours du maire de Charenton, M. Hervé Gicquel, les trois cents auditeurs, en majorité des Charentonnais, ont découvert avec intérêt et émerveillement des œuvres de musique arménienne du Moyen Âge à nos jours. La variété du programme, la beauté du répertoire et la magnifique performance des artistes ont suscité une standing ovation.
La première partie du programme était assurée par Ohane Dourian, jeune pianiste-compositeur, qui a fait précéder ses propres compositions par la diffusion de l’enregistrement de la voix chantée du Père Komitas, ethnomusicologue, éminent compositeur et figure emblématique du renouveau de la musique arménienne.
Il a ensuite joué au synthétiseur ses propres créations, dont la première en hommage au grand compositeur. Le public a grandement apprécié le répertoire riche en sensibilité, en rythmes et en sonorités émouvantes de Ohane Dourian.

Dans la deuxième partie du programme, la chorale « Les Chanteurs d’Eole » et ses solistes, accompagnés au piano, à la flûte, à la clarinette et au duduk par des musiciens accomplis, tous dirigés de main de maître par Hermineh Yérissians-Voskanian, ont admirablement interprété des chefs-d’œuvre de musique chorale et instrumentale arménienne du Moyen Âge à nos jours. Avec sa finesse d’interprétation et ses nuances dans l’exécution de chants aussi divers que les chants spirituels, rustiques et populaires, la chorale a mis en évidence sa haute qualité artistique et a enchanté son auditoire.

Pour accompagner le public dans ce voyage sur les routes culturelles d’Arménie, les organisateurs ont exposé deux séries de photos distinctes, mais quasi-complémentaires, avec d’une part, les dix-neuf panneaux-photos de « Arménie, la foi des Montagnes » réalisés par l’Œuvre d’Orient, présentant l’histoire et la religion chrétiennes arméniennes, et de l’autre, « Regards croisés » mettant en lumière la passion de deux photographes, Ferrante Ferranti et Charles Minart, qui avec leurs prises de vue des mêmes églises, mêmes paysages et mêmes personnes ont manifesté deux sensibilités différentes.
C. I. ■