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La jeune chanteuse à la voix cristalline et à l’univers mystique lors des Victoires de la Musique 2025. (©Capture d’écran France 2)
La jeune Parisienne de 25 ans a été sacrée révélation féminine de l’année lors de la 40e cérémonie des Victoires, ce vendredi 14 février 2025.
Inconnue il y a un an, Solann ne l’est résolument plus depuis sa consécration aux Victoires de la Musique, qui se sont tenues ce vendredi 14 février 2025 à la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). La 40e cérémonie de nos Grammy Awards français a en effet consacré la jeune chanteuse de 25 ans, qui a remporté le prix de la révélation féminine de l’année.
La magie de celle qui se décrit comme une « sorcière réconfortante » sur ses réseaux sociaux a opéré. Grâce à des charmes tout en contrastes. D’apparence fragile, la sylphide aux grands yeux sombres est une artiste aux textes profonds et à l’interprétation puissante.
Sa voix cristalline, elle la module pour exprimer et apaiser des « sujets qui la tracassent, qui la frustrent et qui lui font du mal », a-t-elle expliqué au micro de BFMTV. Comme la santé mentale, la condition de femme, les violences sexuelles, le harcèlement que lui a fait subir lorsqu’elle était enfant un garçon de son village, retrace Le Monde.
Ses textes, poétiques et militants à la fois, font mouche auprès de bien des publics, envoûtés par son univers mystique nimbé du folk qui émane de son ukulélé.
Pluridisciplinaire, Solann, de son nom complet Solann Lis-Amboyan, est née à Paris, d’un père comédien et d’une mère multi-artiste d’origine arménienne. Elle a grandi entre la capitale et Avignon (Vaucluse), et baigné dans plusieurs passions. Le théâtre, qu’elle a exercé à Montreuil (Seine-Saint-Denis), notamment, la danse, et la musique.
Un bref moment qui n’est pas passé inaperçu lors de ces Victoires de la Musique. Présente à la Seine Musicale, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a été huée lorsque les présentateurs Léa Salamé et Cyril Féraud l’ont saluée en début de cérémonie. Mais elle a toutefois affiché un grand sourire devant les caméras.
Le 5 juillet 2014, sous l’impulsion de Patrick Devedjian, alors président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, la première pierre de La Seine Musicale était posée. Ce projet d’envergure, devenu un symbole culturel majeur du département, est aujourd’hui placé sous la présidence de Georges Siffredi.
Afin d’honorer la mémoire de l’initiateur de ce grand projet, une salle de 1 500 places est rebaptisée sous le nom de « L’Auditorium Patrick Devedjian ».
Le destin, parfois teinté d’ironie, a réservé un clin d’œil posthume à Patrick Devedjian. Ce temple de la musique, qu’il a imaginé et initié, a vu émerger une étoile d’origine arménienne : Solann.
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