Pour le gouvernement arménien, sortir de l’Union économique eurasiatique (UEE) n’est pas un objectif en soi, tandis que l’adhésion à l’Union européenne (UE) en est un.

C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Pachinian lors d’un entretien avec des journalistes à Hambourg, en réponse à la question de savoir quand l’Arménie prévoyait de quitter l’UEE et quand elle soumettrait finalement une demande officielle d’adhésion à l’UE. « Quitter l’Union économique eurasiatique n’est pas un but, mais devenir membre de l’Union européenne est un but. Nous comprenons qu’une adhésion simultanée à l’Union européenne et à l’Union économique eurasiatique est impossible. Nous sommes conscients qu’il arrivera un moment où il faudra prendre une décision, mais ce moment n’est pas encore arrivé ; autrement dit, il n’est pas nécessaire de prendre une telle décision aujourd’hui. Nous prendrons cette décision le moment venu », a noté le Premier ministre.

Il a ajouté que le Parlement arménien a adopté la loi sur le lancement du processus d’adhésion à l’UE, car cela constitue une incitation supplémentaire pour le gouvernement à poursuivre les réformes démocratiques et à aligner tous les secteurs sur les normes européennes. « Tant que nous ne correspondons pas objectivement à ces normes, nous ne pouvons pas devenir membre de l’Union européenne. Par conséquent, la première tâche sur ce chemin est d’avoir un pays conforme aux standards de l’Union européenne. Lorsque nous atteindrons ce point, nous poserons la question de l’adhésion. Lorsque nous demanderons à devenir membre de l’Union européenne, il y aura deux options : soit ils nous acceptent, soit ils ne nous acceptent pas. L’essence de notre plan est que, lorsque nous atteindrons ce point, que nous soyons acceptés ou non au sein de l’Union européenne, nous sortirons gagnants. Car nous serons un État conforme aux normes de l’Union européenne », a expliqué M. Pachinian.